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Le temps d'une vie
7 octobre 2010

Lettre d'adieu

« Mes jeunes années d’insouciances, celles qui font regretter aux plus vieux, celles qui font que les adolescents font les plus belles conneries. Mes aïeux, savent Ô combien les belles conneries que j’ai faites, à croire que j’en suis fière, mais j’en suis fière de la plus belle des manières. Cependant tout doit avoir une fin et je n’ai plus vingt ans, ces années que je commence à regretter me font prendre conscience que cette fois je gâche vraiment ma vie.

J’ai envie de m’envoler loin, ce que je vais probablement faire à un moment ou à un autre et ce quand personne ne pourra s’en rendre compte, mais ne croyez pas, vous (ceux qui me liront,) que je vous oublierais J’espère que là ou j’irais ressemblera un peu plus au paradis dont je rêve… pourquoi je vous quitte ? C’est pourtant si simple, ou tellement compliqué… mon cœur souffre tant, j’ai si mal… tant que la vie n’as même plus de rivale… j’aurais voulu rester avec vous, vraiment, en vie comme on dit si bien … mais la vie ça sert a quoi …  je ne le sais même plus.

Ce qui me désole dans tout ça c’est que je n’aurais jamais connu le véritable amour, celui qui m’aurait p’tet fait vibrer, battre ce cœur malade qui me tient pour dit. J’aurais vraiment voulu trouver l’âme sœur mais depuis la dernière fois… quelque chose c’est brisé, à ce moment là et depuis chaque minute qui passe… et puis, on ne peut pas dire que mes amis aie fais grand-chose pour combler ce vide… je les vois, heureux et amoureux, en couple et avec des enfants… je les envies tellement à chaque fois. Ca me fait penser que ma vie est désertique, encore plus. Plus encore depuis que ma patronne m’a appelé, je viens d’être virée et sans ce travail, je perds mes projets d’avenirs, plus de cours, plus de passe temps, plus d’avenir…je perds ma place de travailleuse dans la société […]

Je viens d’aller dans le frigo, essayant de grignoter tant soit peu quelque chose de sucré mais tout est bien trop vite ressorti, je n’ose plus rien garder en moi, je vois la nourriture comme un vilain péché de gourmandise qui me ferait prendre dix kilos à la minute. Je les ai perdu pourtant ces kilos superflu... mais pour les autres ce n’est toujours pas assez … on ce moque de mes rondeurs, osant m’affubler de surnoms méchant et égoïste, je fais celle qui n’entend pas, pourtant je comprends très bien que lorsqu’on rigole à mon passage, ce n’est que de moi et de mon corps : petit et rondelet. Mais ce n’est plus si grave, j’écris cette lettre comme un synonyme d’adieu à tous ceux qui ont un jour commis des méchancetés. […}

C’est ainsi que je vais terminer cette lettre, ne m’en voulez pas,  surtout toi maman et toi papa, soit fort petit frère et garde toujours en tête que nous vivons une chienne de vie, profite en quand même et ne me pleure pas trop… un jour peut être tu me comprendras… j’aurais voulu être une grande sœur parfaite mais je n’en suis finalement même pas l’ombre du quart. Je t’aime pourtant et je t’aimerais pour l’éternité, je t’attendrais à tes vieux jours dans notre petit coin de paradis, je t’aime, pardonne moi.  Gardez en tête tout les trois que je vous aime et que malgré tout je suis triste que ça finisse comme ceci mais je ne peux plus, je n’y arrive plus et rien ne pourras plus jamais être comme avant… pardon… je vous aimerais de là haut, je m’assiérais sur les nuages d’un blanc cotonneux et je vous contemplerai… soyez heureux. Moi je le serais très certainement. »

La jeune fille quitta son ordinateur, ses cheveux châtains mal coiffés pendouillant lamentablement sur un visage ravagé par les larmes, son pull blanc taché de mascara et de fond de teint. Des pieds manucurés et des jambes rasés finement qui cependant ne tombait pas sans égratignures. Elle se dirige vers la salle de bain, elle sait comment elle veut en finir, farfouillant d’une main dans la pharmacie elle fermera de l’autre main la serrure à clef. Tout est prêt, les serviettes jeté au fond la baignoire, son dernier reposoir, comprimés avalé, beaucoup car au moins 1 boite vide, un peu d’alcool mais surtout la lame d’un rasoir... pour être sûre de ne pas en ressortir, la musique qui sort de son téléphone qui signale un appel sous la douce mélodie de Muse… de ces yeux embrumés, un seul regard mais trop tard la tête dodeline, un nom « Ale…»  La lame du rasoir s’approche et glisse, meurtrière sur la peau, le sang gicle et s’écoule mais la jeune fille n’est déjà plus là, elle vole déjà en compagnie des anges. 

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Commentaires
A
Voilà un discours bien sombre pour une jeune femme que je sais être si douce et d'une grande beauté ... Ce monde est si cruel que nos mondes de rêves semblent être le seul refuge... La mort paraît si douce parfois contre la rudesse de la réalité, mais ne baissons pas les bras, le drapeau de nos coeurs ne tombera pas ... Brulons tout leurs préjugés sur le bûcher des vanités, et vivons notre vie sans rien lâcher. Haut les coeurs Jolinar ;-)
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