Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le temps d'une vie
20 septembre 2006

Les transports en communs. Ca fait assez

Les transports en communs.

Ca fait assez longtemps que je voulais en parler, voué le bus ce n’est pas très folichon voir carrément pas. Pourtant le bus peut être un sujet assez curieux, non pas en lui-même évidemment mais plutôt à cause énergumènes qui montent parfois.

Au cours des nombreux trajets que je fais, je me rends compte que c’est souvent les mêmes personnes que je croise, et bien sur ce n’est pas forcément ceux auxquels on penses généralement. Ainsi donc il y’a des mamans qui vont chercher leurs gosses ou qui les emmènent a contrario, des jeunes qui vont au lycée, au collège et même en primaire, des adultes qui vont et viennent entres courses, travail et autres… et les personnes âgées bien sur. J'en ris parfois, certaines personnes sont si originales.

J’aime bien observer, me demander ou ce qu’ils vont et pour quoi faire, m'imaginer en detective, me dire que peut être ces gens là vont rejoindre leurs amants ou alors qu'ils se livrent à des activitées pas très nettes, oui j'aime. Il n'est pas interdit de rêver.

Et puis, surtout. Jeudi mon regard a rencontré un autre regard, des yeux dont je ne sais même plus la couleur et qui ne m’ont plus lâché, bizarrement je me souviens mieux de ce visage, si beau si doux, de ses boucles brunes tombant sur les yeux et de son piercing, mhh. Cet air calme, peut être timide, ce sourire en coin, cette bouche…

Emotion, Tendresse, Passion.        

A suivre...

Publicité
Commentaires
D
Tu n'aurais pas pu mieux trouver, et de toute manière ce commentaire me plait énormément, merci beaucoup.
P
Les passantes (Brassens)<br /> <br /> <br /> <br /> Je veux dédier ce poème<br /> A toutes les femmes qu'on aime<br /> Pendant quelques instants secrets<br /> A celles qu'on connait à peine<br /> Qu'un destin différent entraîne<br /> Et qu'on ne retrouve jamais<br /> <br /> A celle qu'on voit apparaître<br /> Une seconde à sa fenêtre<br /> Et qui, preste, s'évanouit<br /> Mais dont la svelte silhouette<br /> Est si gracieuse et fluette<br /> Qu'on en demeure épanoui<br /> <br /> A la compagne de voyage<br /> Dont les yeux, charmant paysage<br /> Font paraître court le chemin<br /> Qu'on est seul, peut-être, à comprendre<br /> Et qu'on laisse pourtant descendre<br /> Sans avoir effleuré sa main<br /> <br /> A la fine et souple valseuse<br /> Qui vous sembla triste et nerveuse<br /> Par une nuit de carnaval<br /> Qui voulu rester inconnue<br /> Et qui n'est jamais revenue<br /> Tournoyer dans un autre bal<br /> <br /> A celles qui sont déjà prises<br /> Et qui, vivant des heures grises<br /> Près d'un être trop différent<br /> Vous ont, inutile folie,<br /> Laissé voir la mélancolie<br /> D'un avenir désespérant<br /> <br /> Chères images aperçues<br /> Espérances d'un jour déçues<br /> Vous serez dans l'oubli demain<br /> Pour peu que le bonheur survienne<br /> Il est rare qu'on se souvienne<br /> Des épisodes du chemin<br /> <br /> Mais si l'on a manqué sa vie<br /> On songe avec un peu d'envie<br /> A tous ces bonheurs entrevus<br /> Aux baisers qu'on n'osa pas prendre<br /> Aux cœurs qui doivent vous attendre<br /> Aux yeux qu'on n'a jamais revus<br /> <br /> Alors, aux soirs de lassitude<br /> Tout en peuplant sa solitude<br /> Des fantômes du souvenir<br /> On pleure les lêvres absentes<br /> De toutes ces belles passantes<br /> Que l'on n'a pas su retenir
Publicité