Petite planète.
Minuit, heure du crime. Il est tard, où tôt. Minuit à Paris dans une bouche de métro, la lueur jaunâtre des néons, le claquement d’une canalisation mal fixée, la grande horloge murale et son tic-tac incessant. Les quais sont vides, ils ne reçoivent plus que des rames sans vies. Ici et là des journaux volent, des papiers de bonbons, des restes de déjeuner sont trainés par des rats gros et obèses. Les poubelles ne sont plus vidées depuis un moment, permettant la prolifération de nuisibles.
Minuit, heure du crime. Il est tard, où tôt. Minuit à Paris dans une rue principale, les ampoules des lumières clignotent, fatiguées. Le claquement de volets mal fermés, les journaux qui volent, la poussière qui enveloppe l’air ambiant, le rendant irrespirable. Aucun bruit, aucun son ne s’échappe, les voitures ne sont plus que des carcasses de tôles. Les maisons, les immeubles tombent en ruine, s’effondrant un peu plus à chaque seconde écoulée. Ici et là reste des cadavres de chiens, peut être de chats, des squelettes si bien nettoyés par le temps. Les pauvres bêtes ne seront même pas enterrés.
Il fait jour, du moins ont peut le supposer, l’heure du crime est passé. Plus ou moins tôt, peut être plus tard. Le ciel dans le monde est d’un ton brumeux oscillant entre le vert et le jaune nauséeux, les nuages, la brume est épaisse et chargée de saletés. La civilisation humaine s’est presque éteinte il ne reste plus de végétation, l’atmosphère est devenu irrespirable, l’eau s’est asséchée au fil du temps.
Dans un coin reculé de la terre survit pourtant un groupe de nomades, réfugiés d’une apothéose fatale, tant bien que mal ils tentent de vivre envers et contre tout, encore… leurs chances rétrécisse a vue de nez mais ils espèrent, encore, toujours. L’espoir n’est plus que leur seule obsession. L’espoir.
Le texte ‘’ Petite planète ‘’ est le prologue de ce qui peut devenir un projet intéressant. Il m’est alors soudain venu en tête il y’a de ça quelque mois, jamais mis en forme, je le fait ici, couchant mes mots sur le papier. Je vois la suite comme une sorte de journal intime, celui-ci serait alors écrit par une jeune survivante Nellhyen, âgée de 16 ans. A voir avec la suite mais je doute le poster ici.