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Le temps d'une vie
24 novembre 2009

Retour improvisé

« Brooklyn, 1930. Un air de jazz, langoureux, mélodieux traverse la nuit fraîche d’un mois de novembre, sur le bord de l'eau, un homme joue de toute son âme. Arabesques virevoltantes, la note musicale danse, tournoie. Il joue ses derniers instants, ses meilleurs moments, les yeux marrons sont fermés, abstraction à tout. Attention, moteur, on tourne : Il se souvient.

De cheveux clairs, d’un châtain quasi roux, de taches de rousseurs parsemant le visage d’une jolie donzelle, d’un corps somptueux habillé d’une robe rouge élégante. Maellys, hmmm, douce jouvencelle, amour d’un soir. Simplement divine, tout aisément inaccessible, fiancée à un trop gros calibre. Ce soir là, une danse les rapprocha, signant peut être une escale direct vers une mort certaine. Un tango, suivie d’une valse, suivie de toute une nuit à danser sur des airs de jazz, Maellys, douce princesse aux yeux d’ors, nuit trop vite terminée, un simple signe pour se dire adieu, passion déjà terminée. C’était il y’a cinq ans.

Brooklyn, 1935. Un air de jazz langoureux, mélodieux, qui se termine dans l’aube du petit matin, sur le bord de la tamise, un homme souffle pour la dernière fois de son instrument, une voiture vient de s’arrêter, noire, limousine très bien entretenue. Il hésite, regarde une dernière fois le lever du soleil, sa musique résonne comme une triste ironie, il monte. La voiture démarre. C’est fini. »

Novembre décime, se terminant en fanant, tout comme une histoire d’amour. La douleur me suivras peut être dans tout le mois de décembre, jusqu’à l’au-delà des années, devrait- je juste dire de l’année. Je me rappellerais des bons moments comme des mauvais, tout en faisant deuil de ce qu’aura été ce nous si doux. Malgré tout, je ressentirais quand même toujours un petit soupçon d’amour. Je continuerais à vivre, avec l’espoir que nous soyons amis un jour et je rencontrerais quelqu’un que j’aimerais, toutefois peut être pas avec le même gout sucré.

Au cours de ce temps où je n’ai pas écris, j’ai rencontré des gens, j’ai apprécié et j’ai aimé. J’ai voyagé et redécouvert d’autres lieux, maintenant qu’il fait plus frais, il est bon de rester chez soi, au coin de la cheminée et de rouvrir son exutoire, considérons ce petit texte comme la première page d’un nouveau prologue, un renouveau, en attendant que j’ai plus de choses à raconter.

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Commentaires
P
Meilleurs vœux pour toi même et pour tous ceux qui te sont proches. Plein de photos pour 2010 !
N
Ne conserve que les bons souvenirs et continue d'avancer. S'enténébrer dans le passé ne fera que t'attrister davantage !<br /> <br /> En tout cas, je suis contente de te retrouver bien que ce soit en de tristes circonstances. Mais mis à part ça, tu as voyagé, tu as élargi tes horizons.<br /> <br /> L'important, c'est que tu t'en remettes !
E
Un jour tu ne te souviendras plus que des bons moments et tu en souriras, même pas par nostalgie :-)<br /> En attendant courage, apparemment tu avances et ça, c'est déjà super !
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