Il est temps d'oublier.
Des mois sont passés, des mois sont écoulés, après la souffrance revient la joie de vivre, même si, même s’il me manque et même si. Novembre restera gravé en moi, souffrance peut être éternelle. Novembre je ne me souviens plus très bien, cauchemars, crises de larmes, la tristesse qui emplit mon être et qui me consume.
Décembre, Janvier, Février : trois mois qui m’ont fait guérir, malgré certaines rechutes, malgré les coups aux cœurs je réapprends tout doucement que dehors le soleil brille et que ce n’est pas toujours gris, le monde continue de tourner, malgré tout. On pourrait croire que j’en fais trop, que je divague encore de trop, mais la souffrance de la perte d’un être aimé c’est peut être le pire. Je lis beaucoup, je n’écris plus ou moins, pas assez de courage pour totalement oublier ce que c’était.
Ma seule erreur fut de tout laisser tomber pour lui, mon écriture, mes passions, mes envies. Par choix, par idioties. L’amour ne refrappera plus aussi facilement à ma porte.