Une soirée, un matin et des pensées.
A l’aube de cette journée de mai, je m’aperçois que je me suis illustrée d’illusions. Une terre d’aube désertée.
Pas la moindre petite parcelle de lumière dans cet appartement que j’apprends à connaître par cœur, une couverture sur les épaules, hier soir la soirée à été bonne, allongée avec - eux - dans ce lit… Nous avons tardé tard à discuter dans la fraîcheur de la nuit, musique à fond et noir complet sur nos corps muselés.
Les rires nous ont poursuivis encore plus tard et lorsque nous nous sommes endormis, un sourire sur nos lèvres mutines, ils ont continués leurs ascensions vers les étoiles. Un vent doux nous berçant, apportant l’odeur des pins et des arbres fruitiers.
Au matin, l’aube et son soleil brûlant me réveille, immédiatement, tandis que les autres sont endormis, des pensées m’assaillent : Je me suis illustrée d’illusions, je dois reconnaître que j’ai vécu ce mois ci sous une mauvaise couette très inconfortable, oui que je me suis illustrée d’illusions et je me maudis pour l’avoir fait.
Elle - Une simple histoire, j’avais cru que.
Lui - T’avais cru quoi ? Qu’il serait différent ?
Elle - Oui, peut être.
Lui - Tu lui à offert ton cœur, comment te la t’il rendu ?
Elle - Il ne la même pas pris, il est cassé.
Lui - Sans aucun remord je suppose ?
Elle secoue la tête, les yeux brûlant de larmes.
Elle -Un soir il est revenu de mission, il m’a dit que je l’attirait, le lendemain il ma jeté. Il ne voulait plus de moi. Depuis je le vois plus. Il est froid lorsqu’il est là, si peu d’ailleurs.
Lui- Une simple histoire de.
Une simple histoire de garçon
Et
Des illusions qui s’envolent.