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Le temps d'une vie
31 mai 2007

L'amour à la française.

J’ai un peu de ma subtilité qui s’est envolée, elle bat de l’aile en suivant ces cinq kilos qui sont partis un peu au hasard. Ne me reste plus que l’inspiration de mes mots, qui coucher sur le papier se bat en duel pour ressembler à une esquisse de phrases, puis textes. La fatigue, parlons en, parce qu’en ce moment je ne ressens plus que ça, le bateau tangue, la vague à l’âme. La voyageuse aurait besoin de soleil, d’amour et d’eau fraîche. Barrez la mention inutile.

Alors en attendant, un verre à la main, elle joue avec le liquide d’ambre, le tatillonne du bout de la langue… le vin enivre. Elle se sent bien. Le temps maussade ne lui permet d’avoir envie de sortir, la jolie demoiselle passe son temps enfermé dans la salle de bain, la baignoire remplie d’eau chaude, parfumée de fruits : exotiques, rouges : extatique et le son de l’ordinateur portable qui lui chante de vieilles chansons d’amours.

«  L’amour à la française, I like to remembrer… jeux innocents d’enfants, sous ses airs d’enfant adultes. L’amour à la française, ce que je t’aime.  Amants perdus du moulin rouge. J’aime les jolies rousses, j’aime les gentils princes, je ne suis plus trop crapaud. I love you, i love you ces paroles »

J’ai presque vingt et un ans, je ne supporte les gens, mes gens.

J’ai presque vingt et un ans, je préfère m’enivrer des passants.

C’est plus facile et moins blessant.

Quand au pays de l’amour, je crois que je suis bien tombée, sans prétention ni égoïsme. Mais qu’est ce que le temps passe doucement lorsqu’on aime, désolant tout de même. Plus qu’une hâte : me plonger dans ses bras de velours, protégée d’un monde extérieur. Où plus rien n’existe si ce n’est notre cocoon de tendresse.

«  J’irai crucifier ton cœur, pourrais je t’embrasser, te mordre en même temps. J »

«  Serre moi, serre moi jusqu’en perdre la raison, jusque étouffer de toi »

Viens mon ange retracer le ciel.

Et dire qu’il y’a des salauds qui pillent le cœur des femmes.

Et des femmes qui ne savent plus trop d’où l’amour tire son propre charme.

Mais ma foi… brûle nos voiles.

J’ai envie d’automne, d’un champ rempli de fleurs sauvages, de millions de brins de pailles, d’un chapeau DE paille. J’ai envie d’été indien, de coucher de soleil sous les falaises. D’une mer bleutée, d’une plage au sable fin, blanc. Vêtue d’une robe blanche, d’une légère brise venant jouer dans nos cheveux. Je veux regarder les vagues qui se jettent sur les rochers, rêvant d’atteindre la lune éphémère.

De toute façon les jours et les matins se ressemblent presque tous.

Quand l’amour fait place au quotidien.

On été pas fait pour vivre ensemble

Ca ne suffit pas toujours de s’aimer bien. 

Et puis ont s’est aimés comme on se quitte. Sans penser au lendemain. Mais ce n’est jamais facile de ce dire adieu, mais d’un roman inachevé ont va s’en faire un conte de fée. Et moi je veux juste te murmurer, juste te murmurer combien je t’aime.

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Commentaires
P
Hum. Ton bonheur. D'accord. Ce qu'on est niais quand on aime dirait Lolita Pille ^^<br /> <br /> Mais ces 5 kilos, moi, ça me perturbe.<br /> Et j'aurais bien besoin de ta formule miracle !!
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