Blablatage en soi

La voyageuse n’est que concentré d’interrogation qui ose toujours sans finir totalement ce qu’elle entreprend. Je crois que je ne sais pas m’aimer, l’aimer, vous aimer sans me monter la tête… Juin m’accueille, doux mois de juin, et moi j’imagine la tête dans les nuages. Dans les nuages cotonneux je vois, je vois l’amour, je vois des formes, je vois de ci des ça et puis. Paupières qui papillonnent, je m’envole. Attention l’atterrissage.

Profondeur d’innocence bafouée

Enfance volée, déchirée à coup de maux, mots.

La tentation s’agite, vole et consume mais ne fais pas attention.  

Comme il te murmurait :

« A trop vouloir jouer, tu vas finir par te brûler les ailes »    

Ce qu’il n’avait pas compris, c’était déjà fait.

Une larme coule le long de mon visage, fini au coin de ma bouche

Long pèlerinage d’une vie sans bohème, triste requiem de ta vie

On se rend compte qu’on revient souvent aux mêmes états d’esprits.

Chaque soir, je rejoins le groupe, celui que je fréquente depuis bientôt une semaine. Le nombre est généralement de cinq, composer d’un pilier de trois habitués. Une équation pas si raisonnable que ça, un peu dure à comprendre, pas toujours bien prise, comprise. Soirée dans les bars, soirées au bowling, soirée sur la plage ou sur les routes, parcourant les virages de notre belle côte d’azur, remontant les falaises des bords de mer. J’apprends à gérer la vitesse, savourer chaque instant qui passe, comme si chaque minute devait être la dernière.

Le garçon ne me comprend pas ne me comprend plus, je ne le cerne plus. J’ai du mal à l’aimer, pour ça il faudrait déjà que j’apprenne à m’aimer moi, pourtant oui je l’aime, d’une certaine façon. Aucune nuance, oscillant entre gris et blanc, essuyant le noir. Et puis, quoi ?

- Je suis fatiguée, décolorée, exténuée.

- J’ai encore modifié le design de mon bloguichou

- J’ai envie de manger du crabe, du chocolat, et de la banane

- Je veux pouvoir dormir une nuit complète avant demain soir

- J’n’ai absolument pas envie de voir la tête de sa copine

- J’ai envie de me plaindre, encore, encore et encore

Et zut :(

Comments

[Oli]

Si tu avais besoin de parler, tu aurais pût m'appeler, tu sais que je suis toujours là pour toi.

[Cyndell]

Faut te plaindre à moi grand'soeur *.*