Par delà les étoiles

Sous une nuit froide, glacée, le vent souffle toute sa rage. Il est tard, peut être tôt selon la logique sous laquelle vous vous placez. Une jeune femme marche le l’on d’un trottoir bordé de lampadaires, son visage serein cache un esprit torturé par ce qui semble être des soucis qui la taraude, la brûle à petit feu… l’ennuie et là font pleurer le soir, lorsqu’elle est seule au fond de son lit. Elle marche sous la nuit, éclairée par les lumières artificielle de la ville, elle court le nez en l’air essayant d’apercevoir un bout de ciel étoilé, ses pas crissant sur la chaussée enneigée. Elle vole vers son petit chez soi, son nid douillet, sa bulle protectrice aux milles et unes merveilles.

Dans sa tête pleine de bohème, des flashs et des sons se reflètent, se mélangent,  l’enivrant. Le son des boites de nuit revient le plus souvent, l’aperçut de silhouettes qui se déhanches, qui se trémousse, des corps qui se touche, se frôle, s’entremêle. L’alcool qui coule, des cigarettes qui changent de mains et de propriétaires, des verres qui s’entrechoquent, la porcelaine qui se brise…

Et puis, d’autres lieux, d’autres gens, d’autres souvenirs… des ballades dans les rues de sa ville natale, cette ville même. Des fous rires. Et puis au détour d’une ruelle, , un jour, au hasard, une rencontre : lui.

Il suffit parfois d’un regard, de quelques mots peut être pour croire au coup de foudre… le cœur d’un problème lorsqu’on partage déjà sa vie avec un autre.

Mais de toute façon, elle ne là jamais revu, jamais si ce n’est au coin de cette rue, un matin du mois de novembre. Son regard depuis, la hante malgré tout, son sourire, ses yeux, sa façon d’être… tant de différences, tant de divergences entre eux et pourtant….  Elle aurait aimé le connaître un peu plus, elle aurait juste voulu pouvoir l’aimer.

La jeune femme se trouve maintenant devant son immeuble, en pleine banlieue, une porte poussée puis quatre étages plus tard la voilà enfin devant la porte de son appartement, un tournemain de clef dans la serrure lui permet d’ouvrir la dites porte de son nid douillet, cependant lors de son ouverture la miss bloque un peu… quelqu’un – un voisin peut être – à encore du y glisser un papier, une plainte pour la musique trop forte ou on ne sait trop quoi. En se baissant elle remarque bien un papier, plier en quatre, elle lâche un soupir contre ses idiots, contre le monde entier peut être ? Quel besoin d’embêter une jeune femme pour seulement de la musique ? Bon ok elle était prévenue, c’est bien ça de vouloir habiter dans un immeuble de retraités

La feuille en main, la porte fermée, elle pose ses affaires et se dirige vers le balcon. Elle triture en chemin se quelque tient fermement, une fois installée confortablement sur un pouf poussiéreux, elle peut le déplié, ce qu’elle y lit la laisse un peu pantoise, des chiffres, des numéros et un prénom… un sourire vint étirer ses lèvres, se papier est peut être une promesse de futurs instants magiques…

«  Par delà les étoiles j’aimerai te revoir »

Wayne

Par delà les étoiles, elle se sent pour le moment libre, telle la feuille de chêne qui s’envole a cet instant dans le ciel, tel le petit oisillon qui vient de s’envoler pour la première fois…

Comments

[Cyndell]

Un jolie texte comme toujours puisque tu t'y impliques avec sincérité.

T'aime grande soeur
Me manque