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Le temps d'une vie
13 avril 2009

Désillusions douce-amère

poisson

Empoissonnée par une demoiselle, voici un petit poisson. Je te remercie de penser à moi, même si je doute le mériter. Au tour de Pedro, d'Etwouale et de qui voudra bien participer, il suffit juste de mettre un petit poison sur votre blog et de perpétuer la '' tradition '' en choissisant à votre tour trois personnes.

Joyeuses paques.

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Envie d’écrire, de parler, de hurler mes doutes, de faire suivre mes pensées, de partager mes craintes et mes peurs secrètes mais pourtant, oui pourtant… je ne peux pas, non je ne peux plus, je n’arrive plus. Je suis perdue, petite fille qui geint dans la nuit noire. La même douleur qui me poursuit, cette lame coupante qui me hante, omniprésente, une envie de faire mal constamment palpable, la même lame tranchante, du sang rougeâtre qui coule lentement, sombres rougeurs sur du tissu de lin blanc, des veines tranchées, du mauvais plaisir , plaisir calmant.

Tristesses, déceptions, illusions qui s’amoncellent et puis s’en vont. Bonheurs bien trop éphémères qui disparaissent bien trop vite. Mélancolie qui nous tiendra et qui ne nous lâchera plus, laissant des prunelles ouvertes toute la nuit, seule mais accompagnée de la triste insomnie, amie récente mais souvent présente. La fatigue, ensuite au petit matin, l’envie de dormir qui ne peut être vœu accéder.

Tourbillon incessant d’une multitude de couleurs papillonnées, insecte aux ailes translucides, arc en ciel aux palettes colorées de couleurs agressives, similitude des sentiments ressentis. Et cette sensation de doute qui s’accroche à mon âme, qui ne veut s’en aller et vivre ailleurs, qui au fond m’empêche de vivre ma vie à fond, cette vie qui a beaucoup changer en une semaine et qui est désormais mienne, cette vie que j’aime et que je déteste chaque jour davantage.

LE 29.11.05 : une heure perdue dans la nuit

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Les gouttes de pluie exerce un son tenu et léger lorsqu’elles s’écrase sur mon velux, la terre et le ciel arquant les sourcils sur un monde qu’ils ne reconnaissent plus ont décider de pleurer leurs chagrin, l’astre solaire et la demoiselle lune n’apparaissent que le temps de nous narguer puis s’en vont ravis du tour qu’ils nous ont jouer.

Mon cœur souffre et pleure lui aussi à sa façon. Le silence de l’absence me torture et me blesse, un papillon s’est décider à me quitter, de ses ailes diaphanes il s’est envolé ne laissant derrière lui qu’une fine poudre d’amertume, de sentiment inachevé.

J’avais pourtant de quoi être heureuse et quelque part je le suis toujours, N’étant pas décidée à me morfondre. Cela fait déjà deux semaines que je travaille dans une maison de retraite, près du lycée Albert Camus de ma chère petite ville. Mise en place, Service en table, plonge et rangements, quatre heures par jour me suffise. Ainsi donc je rencontre ces gens qui sont pour la plupart très charmant, partageant parfois un brin de leurs vies, les écoutant brièvement. Je ne m’avance pas trop car chaque jour est différent mais cela me plait.

J’ai logiquement deux jours de repos et lorsqu’on fait enfin quelque chose de ses journées ça donne envie de profiter, le week end dernier c’était les floralies, la fête des fleurs. L’astre solaire pour une fois bien présent me donna envie de sortir, l’air était chaud  malgré un vent léger, après des courses bien remplies, mes cousines étant présentes nous sommes allées folâtrées dans le champ d’à coté. De grandes herbes assez hautes leurs a permis de faire les folles, elles ont pu courir, faire les folles (encore), faire des cabrioles, moi j’ai pris des photos assez jolies et ce sans prétention. Le dimanche embarquant tout ce petit monde, nous avons été voir la fête des fleurs, nous émerveillant du parfum des fleurs, des sculptures formé de plantes (je pense notamment a cette plante en forme de golfeur, très bien réalisé) et d’être en pleine nature, le seul bémol à cette sortie fut sans doute le monde, beaucoup trop de monde pacqué qui nous obligea à faire de tout petits pas et à nous coller les uns autres, ce fut cependant l’un des seul désavantage. Le deuxième fut que je trouvai toute la composition bien légère- malgré des spectacles de danses, de musique et Cie - par apport aux autres années, je me souviens plus particulièrement de celle ou ont pouvait admirer une robe de mariée composée de roses blanche, absolument divine, ou bien des parterres de fleurs dessinant des formes géométriques, des rambardes recouvertes entièrement de fleurs, de lierre, etcétéra. Dans l’ensemble ce fut une journée très sympathique.

La semaine le fut aussi, outre cette rupture d’amitié qui me brise de l’intérieur, m’empêchant de savourer les quelques heures qui me sépare du boulot. Je ne raconterai pas ce qui s’est passé, c’est inutile et par pudeur, par respect je ne chercherais pas à le disgracier, il me faudra simplement du temps pour oublier que tu m’es important, pour oublier que ces moments, que ces promesses ne sont plus. C’est dur de ce dire que le soir, tu ne seras plus là pour parler, de tout, de rien, de la vie ou de nous. Il me faudra du temps pour réapprendre à faire confiance et à donner amour et amitié a quelqu’un d’autre mais j’y arriverai, je crois.

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Commentaires
L
Je te remercie de ta petite visite par chez moi :)
C
Ton texte est bien écrit et l'on ressens tes émotions et ce que tu vis. TU es dans un passage difficile mais je suis sur que tu en sortira grandis.<br /> Comme l'a si bien dis l'ermite, la vie est faite de haut et de bas. Tu ne pourra que rebondir, tu peux en être sur.<br /> <br /> Je t'embrasse et te dis à bientôt.
L
Un jour vint a ma rencontre une jeune femme, peur et doute la tiraillait. <br /> Après un temps, cette personne vainquit ses craintes et s'ouvrit; mais après chaque déception ou sentiment de manque, le creux de la vague la rappelait.<br /> Pourtant, que cette personne est charmante sur le haut de la vague, ouverte sur le monde et prête a vivre la vie. <br /> <br /> Chaque étape dans la vie amène son lot d'incertitude et de contrariété, l'important est de passer a travers pour en ressortir grandi et que chaque creux de vague passe sans laisser d'autre trace que l'expérience acquise.<br /> Un creux n'est rien que l'attente d'un bond vers l'avant.
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