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Le temps d'une vie
27 avril 2010

Reflexions intimes

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La distance est meurtrière ma dit une amie hier soir par texto, je suis tout à fait d’accord. La distance éloigne les gens qui s’aime, elle blesse inconsciemment les plus aguerris de nous tous, je félicite ceux qui arrivent à la supporter, mais je m’en demande parfois si ce n’est pas que de l’indifférence cachée. Quand je pense à Lui, à l’Amour de ma Vie, je me pose toujours les questions existentielles qui pique le cœur et fait couler les larmes brulantes, pense t’ils à moi, ressente t’ils les mêmes choses que moi ? Peut être, peut être pas. Le cœur et l’esprit sont des méandres abyssaux bien loin de la compréhension de ma pauvre petite logique.

Techniquement la distance ne fait qu’accentuer la mise en attendre des retrouvailles, une mise en bouche avant les préliminaires du premier instant, juste après l’explosion et la jouissance de l’acte sexuel viendra le moment ou la personne sera près de nous, de moi, de vous où de n’importe quel individu peuplant notre pauvre petite planète. Ce moment là, il est fort appréciable de se laisser totalement aller à la tentation et à l’ivresse de l’instant, buvez, laissons nous aller, cette ivresse n’en sera que trop courte pour bien la savourer pleinement.

J’ai vraiment apprécié les retrouvailles de ce week end, quelque part j’ai ressenti amplement l’explosion de chaleur dans tout mon corps de jouvencelle, j’en ai profiter excessivement jusqu’à en être presque repue de sensation, mais ça ma aussi rappeler que des tas de questions tourbillonner dans mon esprit et qu’il serait bon pour ma propre santé mentale que je trouve des réponses.                                                                                                   

Le premier point serait de savoir comment je considère cet « ami », Ami entre parenthèse ne veux pas dire que cela ne l’est plus, mais que je suis en pleine réflexion dessus.                        

Parallèlement connaissant mon esprit complexe, envisager plus qu’une amitié serait de la folie, ayant déjà essayé quelque chose qui n’était qu’impossible, alors quoi, je ne sais pas. Si l’amour n’était qu’un sentiment simple ça se saurait.

Il faut d'abord savoir ce que l'on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut ensuite l'énergie de le faire. (Georges Clemenceau)

Je n’ai pas le courage ni la réflexion de savoir ce que je veux, ni avec qui et je n’ai pas non plus le courage de tenter quoique ce soit. Pas aujourd’hui, ni demain. Et puis si je rate une quelconque chance, tant pis. Il vaut mieux que ce soit quelqu’un d’autre, au fond il est/sera assuré au bonheur.                                                                                                                      

Le deuxième point, et ce malgré l’envie qu’il trouve le bien-être, j’ai peur que le jour ou ce monsieur tombera amoureux l’éloignement ce fasse total. Je suis quelque peu égoïste mais le perdre, lui entre autres, me blesserait d’avantage.

Je me cherche encore, je ne sais toujours pas qui je veux être ni avec qui, comment pourrai je être heureuse et rendre heureux quelqu’un dans ces conditions, c’est impossible. Amour, Amitié, Vie sociale et professionnelle, il reste encore tant de choses à accomplir et je ne veux pas faire de bêtise avec un ami, aussi important soit t’il parce que je veux goûter à la vie, ça serait mal et inapproprié mais surtout c’est une évidence qui ne serait voué qu’à l’échec.       

Je ne demande à personne de m’attendre, de me pardonner les frasques commises, je veux juste que mon entourage soit heureux, même si ça doit me faire souffrir.                                 

Je vis pour les autres en attendant de rencontrer ou de reconnaître la personne rien que pour moi – (Cf. : Chobits, bon manga.) je sais qu’un jour ça arrivera, fille ou garçon, nette préférence pour un jeune homme, j’attends que le jouvenceau pointe le bout de son nez, quoique, si le prince charmant tarde à  arriver il risquerait de ce prendre un coup de pied au derrière, parole de scout J

En attendant les beaux jours et l’amour je tiens ma promesse intérieure, je sors deux ou trois heures, deux matins par semaine et j’avoue y prendre gout. Généralement aux alentours de neuf heures trente je me fais déposer au géant, et je flâne une petite heure voir plus ou moins, puis je rejoins mon havre de paix secret ou je m’installe en terrasse pour boire un thé glacé et écrire mon ébauche de roman, maintenant que je suis en paix avec moi-même les mots découle très vite, c’est agréable.  De plus le temps passe bien plus vite quand on écrit, et j’aime le passage des gens,  vilains curieux qui tente à s’en tordre le cou de déchiffrer mes pattes de mouches, c’est assez marrant et je suis heureuse de ces moments là seule avec moi-même et de savoir que le brouhaha ne me dérange que trop peu. Je suis satisfaite du peu que j’ai lorsqu’il s’agit d’écrire, heureuse de savoir que je ne suis pas un pseudo écrivain trop chiant.

Dans les prochains jours j’aimerai aussi shooter quelques lieux de ma jolie ville et, pourquoi ne pas photographier incognito de jolis visages, des corps gracieux ou des petits bouts de vie. C’est bien de redécouvrir l’écriture mais n’oublions pas que j’aime faire de la photo. J’ai réussi quelques macros dans la matinée et ça m’encourage pour la suite, c’est plaisant. Peut être jeudi ou vendredi, après mes rendez vous de la semaine pour du boulot, si l’humeur joyeuse me suit jusqu’à là. Pour l’heure je vais aller m’adonner à quelques longues minutes de jardinage/bronzage, il fait beau par intermittence et je n’ai pas envie de rester enfermée dehors avec un temps presque paradisiaque, un short, un débardeur et hop, à très vite O mon merveilleux maillot de bain, j’ai tellement hâte.

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