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Le temps d'une vie
15 juin 2006

Un air de saxo qui retentit au loin, pas besoin

Un air de saxo qui retentit au loin, pas besoin d’allumer la radio, je connais ce refrain par cœur. Blue Moon, cet air qui vous transporte loin de tout, loin du monde et si près de cette bulle de jazz…

Merveilleux.

Pendant ce temps des bouts grotesques d’étoffes glissent de ma peau et tombent à terre, lentement la source chaude m’accueille,  le flot s’écoule, inépuisablement et  presque innocemment j’imagine que mes soucis invisibles font de même. C’est fou comme l’eau brûlante me calme, je ne pense plus, envolée l’âme de la douce voyageuse, place à la rêveuse éphémère.

Et puis.

C’est le moment de quitter mon cocoon de bien être, j’éteins l'onde et je décide bien malgré moi d’affronter le froid. Mon dieu, je ne savais que cet élément était parfois aussi cruel et sans pitié, je tremble presque autant qu’avant et comme un hasard mes pensées reviennent assaillir mon âme, je pense à cette journée.

Malheur.

Une journée de boulot comme les autres, enfin non là j’était en forme. Le matin j’ai passé une heure trente à développer mes photos au lieu de bosser puis j’ai quand même un peu travaillé, pas longtemps car midi est très vite arrivé.  Bon après un minuscule repas, je me repose vaguement et je reprends, là j’explique, je tourne, je vire. Il est dix huit heures lorsque !

Imprévisible.

Manu, patron de mon boulot propose. Propose que je me dévoue à aller acheter des cartouches d’imprimante, le patron demande, j’accepte non sans être ravie. Oui ravie car une bonne marche me fera du bien, sauf au genou, et puis comme ça j’ai le temps de flâner dans les rayons, génial quoi. Des cartouches, un livre, des rencontres et une facture plus tard je m’autorise à aller m’acheter un coca au citron… mhhh.

Tout ça pour la modique somme de 80€ et des poussières niark.

Ce soir ça va, je tremble de froid, je suis pas vraiment bien mais je survis. Je pense à elle, oui bien sur, toujours mais ça va. Aimer une sylphide n’est pas facile mais qui à dit que ça l’été ? Aimer un garçon ça ne l’est pas non plus.

Moi pour l’instant je suis en maque de câlins et c’est tout.   

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